
Au crépuscule de la décennie 1960-70, la Louisiane promulgue des lois visant la création de programmes destinés à développer et préserver la langue française sur son territoire. En 1983, Dorais constate « un regain d’intérêt pour la culture traditionnelle », mais souligne l’incongruité, aux yeux des Québécois, de la croyance de plusieurs Cajuns à l’effet qu’ils peuvent « conserver leur identité spécifique » sans pour autant parler français[i]. Une cinquantaine d’années après l’implantation des changements instaurés par l’État, nous sommes maintenant en mesure d’en apprécier les effets. Nous allons d’abord revenir sur l’histoire du français en Louisiane en examinant brièvement les modifications pertinentes faites à sa constitution au cours des années, ainsi que la persistance de son Code civil d’origine française. Nous discuterons ensuite de l’éveil de la population louisianaise à la culture francophone au milieu du XXe siècle, encouragé par des organismes gouvernementaux, tel CODOFIL, et soutenu par des partenaires internationaux. Nous verrons ensuite comment, au XXIe siècle, propulsé par l’explosion des moyens de communication et une recrudescence de l’enseignement du français en immersion, la langue et la culture francophone ont continué de progresser. Enfin, nous examinerons les données du recensement à propos de la langue parlée à la maison en Louisiane et dans les paroisses francophones et tenterons de tirer des conclusions quant à la langue, la culture et l’identité de la population cadienne.
XVII-XX siècle : le choc des langues
Le français René Robert Cavelier, Sieur de La Salle, prit possession du territoire qu’il nomma « Louisiane » en 1682, en honneur de Louis XIV, roi de France. En 1717, un gouvernement civil est établi et le droit civil français codifié est appliqué dans la colonie[ii].
À la fin de la guerre de Sept Ans (1763), la colonie française est cédée à l’Espagne par le Traité de Paris. Le régime espagnol, qui comporte certaines similitudes avec le système français (religion, culture, lois), se fait sans heurts sur le territoire et n’empêche pas la progression du français[iii]. Une quarantaine d’années plus tard, entre 1800 et 1803, l’Espagne accepte de retourner la Louisiane à la France, qui la vend alors aux États-Unis. La nouvelle acquisition des Américains formera le « Territory of Orleans ».
En 1812, le territoire devient officiellement le dix-huitième État. La nouvelle constitution de l’État, écrite en français et traduite en anglais (une condition d’accession à l’Union), et ses nombreuses modifications au cours des années qui suivront auront une influence importante sur le statut du français[iv]. Fortement francophone au moment d’accéder au statut d’État, la Louisiane est incapable, malgré ses efforts, de maintenir cette position dominante. Rapidement, l’État est envahi par une population anglo-américaine qui, dès 1845, vise à prendre un contrôle plus important sur les affaires de l’État. Vingt ans plus tard, cette domination anglophone se traduit par des changements drastiques dans la constitution de 1868 : l’enseignement devra se faire en anglais seulement et les lois ne seront promulguées qu’en anglais. Une quinzaine d’années s’écouleront avant de voir des assouplissements et le retour d’une forme d’enseignement en français à certains endroits où le français prédomine, assouplissements qui s’étendront quelque peu dans la constitution de 1898. Malheureusement, le français est déjà très affaibli. Tellement qu’on ne voit plus la nécessité, dans la constitution de 1921, d’y accorder une importance particulière. L’anglais devient la langue unique d’enseignement. Vers la fin des années 1960, un mouvement en faveur de la réintroduction du français renait, ce qui mène à l’ajout d’un énoncé général dans la constitution de 1974, mais le français n’y est pas mentionné explicitement. On reconnait tout au plus le droit du peuple de préserver et promouvoir ses origines linguistiques et culturelles historiques. Les langues autres que l’anglais sont traitées comme d’anciennes pièces de monnaie : on reconnait leur valeur, mais elles n’ont plus cours légal.
Malgré l’affaiblissement généralisé du français au profit des Anglo-américains, il faut noter que la Louisiane a su conserver son Code civil. La version de 1825, écrite en français, puis traduite en anglais, a fait l’objet de vives critiques de la part de la Cour suprême de la Louisiane pour la piètre qualité de la traduction, au point où tout conflit entre les deux versions sera tranché en faveur de la version française. Il est remarquable que cet état de choses se soit maintenu même après la publication (en anglais seulement, en conformité avec la constitution de 1868) du Code civil révisé de 1870, cela pour les articles n’ayant pas fait l’objet d’une révision[v]. Les cours continuent donc de faire appel à la version française de 1825 dans l’interprétation de la loi : « Therefore, although the corpus of the French language has long since disintegrated, its spirituscontinues to haunt Louisiana law[vi]. »
Cette période est constituée de hauts et de bas dans la lutte pour le maintien de la langue autrefois majoritaire. Malgré les efforts déployés, l’élimination de l’enseignement du français en 1921 aura un impact important sur les générations suivantes et leur capacité à freiner le déclin inéluctable qu’une telle décision entraine.
Fin XXe siècle : l’éveil à la culture
Le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), un organisme gouvernemental fondé en 1968 (Acte 409), est chargé de la difficile tâche de développer et préserver la langue française en Louisiane[vii]. Les interventions sont concentrées à l’intérieur d’un triangle composé de 22 paroisses formant la région « Acadiana », ainsi nommée en 1971 (résolution 496) pour souligner l’important héritage cadien et acadien de la région[viii].
Au même moment (1968), l’assemblée législative mandate l’enseignement de la langue et de la culture française dans les écoles primaires et secondaires[ix].
En 1991, Jacques Henry (directeur du CODOFIL) dresse un portrait sommaire des résultats de l’organisme après deux décennies d’existence[x]. Les deux principaux créneaux d’intervention sont l’éducation et les communications. L’enseignement du français, langue seconde, dans les écoles primaires profite alors à 64 000 élèves. Près des deux tiers des professeurs sont louisianais, alors qu’auparavant la majorité venait de l’étranger (France, Belgique, Québec, Acadie). La culture francophone s’épanouit : écrivains, musiciens, acteurs et autres artistes font leur marque. L’arrivée de TV5 et de journaux, comme La gazette de Louisiane[xi] permet d’implanter le français dans l’univers médiatique local.
Il nous faut souligner ici l’apport du Québec et de l’Acadie dans cette résurgence du français[xii]. Dès la formation de CODOFIL, un accord culturel est signé avec le Québec, qui établit un bureau à Lafayette en 1971. Des enseignants sont envoyés et des échanges d’élèves prennent place. La signature d’un accord culturel avec les Maritimes en 1992 déplace le point de mire vers l’Acadie, ce qui renforce « la baisse d’importance du critère linguistique dans la définition de l’identité cadienne et le glissement vers une définition historico-culturelle »[xiii]. Les Congrès mondiaux acadiens (le premier en 1994 au Nouveau-Brunswick ; le second en Louisiane en 1999) sont des occasions pour la famille acadienne de se réunir[xiv].
Cette période est caractérisée par une prise de conscience sociale de l’importance de préserver la langue et la culture francophone : « Le statut du français louisianais est en train de passer rapidement d’une langue à réprimer à une langue dont on est fier »[xv]. Ce désir de préserver la culture francophone est encouragé par des initiatives du gouvernement louisianais qui, au-delà de la culture, y voit des avantages économiques. L’attrait de cet état pour les nombreux visiteurs qui y séjournent réside précisément dans son unique héritage culturel.
XXIe siècle : le boom culturel francophone
L’Assemblée législative de la Louisiane continue de manifester son appui en faveur du développement du français. Le paragraphe 671.1 de la loi 106 de 2011 est remarquable : « The heritage of the French-speaking people of Louisiana is one of the greatest treasures of Louisiana’s rich cultural patrimony and perhaps the most significant factor in making the state’s culture unique »[xvi]. Cette entrée en matière est suivie d’une description de l’impact économique important des francophones qui habitent et visitent l’État, le tout pour justifier l’instauration d’un programme visant à fournir des services gouvernementaux en français.
En 2012, lors d’une révision de la loi encadrant le CODOFIL, on ajoute l’exigence d’implanter une école d’immersion française dans vingt-deux paroisses de la région d’Acadiana[xvii]. Ces programmes d’immersion (au nombre de 4 en 1991), décrits en détail dans un guide produit par CODOFIL[xviii], sont la pierre angulaire de la stratégie de francisation. Parmi les 160 écoles offrant un programme d’immersion en français aux États-Unis, la Louisiane se classe première en 2019 avec plus de 30 programmes[xix]. Malgré certains problèmes inhérents à ces programmes d’immersion, qui peuvent mener à un retrait de certains étudiants, une étude en 2011 conclut à un succès impressionnant pour ceux qui persistent[xx].
La Louisiane adhère à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) depuis 2018, en qualité d’observateur. Dans son rapport 2019 sur la langue française dans le monde, l’OIF indique que « l’enseignement bilingue connait un engouement sans précédent »[xxi] aux États-Unis, surtout en anglais/espagnol, anglais/français et anglais/chinois. Il est mentionné que la Louisiane et l’Utah font particulièrement bonne figure dans ce domaine.
Le développement fulgurant de l’internet depuis le début du siècle a permis à de petits joueurs francophones de se tailler une place dans le monde des médias, à travers des blogues, balados, et la diffusion en ligne de contenus variés[xxii]. Un exemple probant est la création de Télé-Louisiane, une chaine francophone qui s’affiche d’une façon on ne peut plus colorée : « Télé-Louisiane. Icitte. Asteur. Ensemble. ». Particulièrement notable, la chaine produit et diffuse depuis peu une série de dessins animés destinés aux jeunes Louisianais[xxiii].
Les données du recensement[xxiv] nous informent à propos du nombre de locuteurs âgés de 5 ans et plus parlant le français à la maison dans l’état de la Louisiane. L’espagnol est inclus pour fin de comparaison.

Il apparait clairement que le français est en rapide déclin, et cède maintenant sa place à l’espagnol comme langue d’usage, après l’anglais. Voici les mêmes données en ce qui concerne le poids de la langue dans l’État.

Ces faibles pourcentages en ce qui concerne l’État ne reflètent pas bien la situation du français dans la région d’Acadiana, où la majorité des francophones se trouvent. Voici une comparaison des données de 2000 et 2010 dans cinq paroisses ayant un pourcentage élevé de francophones[xxv].


On constate une baisse importante du poids du français entre 2000 et 2010. Aucune paroisse ne dépasse maintenant les 20 % de francophones. De gauche à droite, les paroisses sont représentées du nord au sud : Avoyelles, au sommet du triangle d’Acadiana ; Vermillon/Lafourche adjacentes au golfe du Mexique. On note que le nombre de locuteurs accuse une baisse de plus de 30 % au nord, mais que cette baisse diminue fortement lorsqu’on se dirige vers le sud.
Ces données ne comptabilisent pas ceux qui maitrisent la langue française comme langue seconde, sans pour autant parler la langue à la maison. Un récent reportage de TV5Monde laisse entendre qu’il y aurait plus de 250 000 « francophones » en Louisiane aujourd’hui, une augmentation de 25 % en vingt ans[xxvi]. Cela tend à démontrer que même si le français est en constant déclin comme langue d’usage dans les foyers, les efforts des dernières décennies ont largement contribué à augmenter sa présence comme langue seconde.
Cette dichotomie entre la diminution du nombre de locuteurs parlant la langue à la maison et l’augmentation du nombre de ceux qui arrivent à la maitriser n’est pas sans conséquence. Chaque peuple possède un caractère distinct, une manière d’être et de réagir qui définit son identité. L’identité d’un peuple s’exprime de façon unique par ses structures sociales et sa culture. Un aspect important dans l’expression de cette culture est la langue, façonnée par l’usage de façon à refléter les exigences et aspirations de ce peuple. La langue parlée à la maison est généralement le véhicule utilisé pour exprimer ce caractère identitaire de la culture. Comme le dit le fier cadien francophone Jourdan Thibodeaux dans un excellent reportage de France24 : « Je crois que le plus important c’est la langue, que sans ça on n’a rien »[xxvii]. Nous pouvons contraster ce témoignage avec celui de cette jeune femme qui assiste au petit déjeuner hebdomadaire en français dans un restaurant local de Lafayette, dans un effort pour raviver la langue de ses ancêtres « parce que mes arrière-grands-parents parlaient français, mes grands-parents, mes parents ne parlent pas français »[xxviii]. Dans ce cas, il s’agit d’une démarche intellectuelle en faveur de la connaissance de la langue française et de la culture francophone. Ce type de démarche, qui a pris de l’ampleur au cours des dernières décennies, semble porter ses fruits, mais cette langue à laquelle on donne un second souffle exprime de moins en moins le caractère identitaire de ses locuteurs pour qui ce n’est plus la langue d’usage dans les foyers. Elle permet par contre de reconnaitre et célébrer la culture francophone qui fait partie de l’héritage cadien. Dans un article de 1994, Étienne Balibar clarifie de façon remarquable les notions complexes de culture et d’identité des peuples[xxix].
Il est difficile de prévoir avec certitude l’avenir du français en Louisiane. Le plein effet des programmes d’immersion, dont plusieurs sont relativement récents, prend un certain temps avant de se faire sentir. Par contre, si la tendance se maintient et si les autorités gouvernementales continuent leur support, l’État semble s’être engagé sur la bonne voie pour éviter la disparition de la langue, voire assurer sa progression comme langue seconde. Mais d’autres facteurs sont à considérer. Avec la diminution constante du poids du français comme langue parlée à la maison (et l’augmentation de l’espagnol), viendra-t-il un temps où les programmes d’immersion en français n’auront plus la cote ni le support des autorités gouvernementales ? Dans un autre ordre d’idée, les mouvements de populations en réponse aux changements climatiques ou autres désastres vont-ils influencer la présence francophone dans le sud de l’État ? Les changements climatiques se font déjà sentir et ce n’est que le début : augmentation de la fréquence et de l’intensité des tempêtes tropicales et ouragans ; hausse du niveau de la mer et ennoyage des côtes ; inondations ; et autres effets résultant de la hausse des températures[xxx]. Le sud de la Louisiane et le golfe adjacent sont truffés d’installations pétrolières (raffineries, plateformes, puits, pipelines, etc.)[xxxi] qui constituent une menace constante de catastrophes environnementales comme celle de l’explosion de la plateforme BP en 2010.
Conclusion
Le cheminement du français en Louisiane nous force à nous poser des questions à propos du rôle culturel et identitaire joué par la langue. Fortement francophone au moment de son annexion aux États-Unis en 1812, l’État s’anglicise graduellement jusqu’à ce que l’anglais devienne la langue juridique et d’enseignement exclusive en 1921. En 1968, le gouvernement rétablit l’enseignement du français comme langue seconde et encourage le développement du français avec la création de CODOFIL. L’intérêt pour la langue et la culture francophone continue de progresser au XXIe siècle, aidé par l’explosion des moyens de communication et la popularité des programmes d’immersion. Même si ces résultats semblent prometteurs pour l’avenir, nous constatons une diminution constante du poids du français parlé à la maison, ce qui nous amène à conclure que bien que la connaissance de la langue et de la culture progresse, le français exprime de moins en moins le caractère identitaire de ses locuteurs.
[i] Dorais, Louis-Jacques. La Louisiane, Québec français. 1983, No. 49, p.20-22. En ligne. [https://www.erudit.org/fr/revues/qf/1983-n49-qf1210776/55418ac.pdf]. Consulté le 20 juillet 2021.
[ii] Leclerc, Jacques. La colonie française de la Louisiane, section 3.1, En ligne. [http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Nlle-France-Louisiane.htm] . Consulté le 23 juillet 2021.
[iii] Ward, Roger K. The French Language in Louisiana Law and Legal Education: A Requiem, Louisiana Law Review Vol. 57 (1997), p. 1289, En ligne. [https://digitalcommons.law.lsu.edu/lalrev/vol57/iss4/7 ]. Consulté le 23 juillet 2021.
[iv] Ibid. p. 1291-1301
[v] Ibid. p. 1305-1306
[vi] Ibid. p. 1307
[vii] Louisiana Department of Culture. En ligne. [https://www.crt.state.la.us/cultural-development/codofil/about/index]. Consulté le 23 juillet 2021.
[viii] Acadiana Legislative Delegation. En ligne. [https://house.louisiana.gov/acadiana/]. Consulté le 23 juillet 2021.
[ix] Louisiana State Legislature, RS 17 :272. En ligne. [http://www.legis.la.gov/legis/Law.aspx?d=80397]. Consulté le 23 juillet 2021.
[x] Henry, Jacques. Le français en Louisiane : le doute, puis l’espoir, Bulletin de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Volume 1, Septembre 1991, Numéro 1. En ligne. [https://www.regionamerique-apf.org/Bulletin/Vol1No1/Art9.pdf]. Consulté le 23 juillet 2021.
[xi] Boudreaux, Rose-Marye. La gazette de Louisiane : un peu d’histoire, Bulletin de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Volume 7, Septembre 1997, Numéro 2. En ligne. [https://www.regionamerique-apf.org/bulletin/Vol7No2/art20.pdf]. Consulté le 23 juillet 2021.
[xii] Henry, Jacques. Réalignement francophone: les relations Louisiane-Québec-Acadie, Francophonie d’Amérique, (9), p 63-72. En ligne. [https://www.erudit.org/fr/revues/fa/1999-n9-fa1808597/1004956ar.pdf]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xiii] Ibid. p. 70
[xiv] La Société nationale de l’Acadie. Congrès Mondial Acadien. En ligne. [https://snacadie.org/nos-dossiers/promotion/congres-mondial-acadien]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xv] Brown B., Une remise en cause de la situation linguistique de la Louisiane française, Francophonies d’Amérique, 1993, (3), p. 177. En ligne. [https://www.erudit.org/en/journals/fa/1993-n3-fa1807525/1004457ar.pdf]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xvi] Act 106: Louisiana French Language Services. En ligne. [https://web.archive.org/web/20120331014149/http://latinlouisiana2010.wordpress.com/2011/07/04/act-106-louisiana-french-language-services/] . Consulté le 24 juillet 2021.
[xvii] Louisiana State Legislature, RS 25:651. En ligne. [https://legis.la.gov/Legis/Law.aspx?p=y&d=84519]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xviii] CODOFIL, French Immersion: A Guide for Creating a Successful Program, En ligne. [https://www.crt.state.la.us/Assets/OCD/codofil/Guide%20Immersion.pdf]
[xix] FrenchDLI.org, French Dual Language in the United States. En ligne. [https://sites.google.com/face-foundation.org/frenchdli/home]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xx] Nicole Boudreaux, Exploring French Immersion Student Attrition in Louisiana: Who Leaves, When, and Why?, American Council on Immersion Education (ACIE) Newsletter, May 2011, Vol. 14, No. 2. En ligne. [https://carla.umn.edu/immersion/acie/vol14/no2/may2011_rr.html]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xxi] Organisation internationale de la francophonie. La langue française dans le monde, Éditions Gallimard, 2019, p. 119. En ligne. [https://www.francophonie.org/sites/default/files/2020-02/Edition%202019%20La%20langue%20francaise%20dans%20le%20monde_VF%202020%20.pdf]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xxii] Le Courrier des Amériques, Louisiane : de nouveaux et très intéressants médias en français, 3 juin 2019. En ligne. [https://courrierdesameriques.com/2019/06/03/louisiane-de-nouveaux-et-tres-interessants-medias-en-francais/]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xxiii] Télé-Louisiane, Première des Aventures de Boudini et ses Amis : « Une Belle Journée de Pêche », 2021. En ligne. [https://www.youtube.com/watch?v=2zzGBKA1Wo8]. Consulté le 24 juillet 2021.
[xxiv] U.S. Census Bureau. En ligne. [https://data.census.gov/cedsci/table?g=0400000US22&tid=ACSDT1Y2019.B16001&q=ACSDT1Y2016.B16001]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxv] MLA Language Map Data Center. En ligne. [https://apps.mla.org/map_data]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxvi] Fried A., Francophonie: une chaine de télévision en français en Louisiane, TV5Monde, 13 mars 2021 En ligne. [https://information.tv5monde.com/video/francophonie-une-chaine-de-television-en-francais-en-louisiane]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxvii] France24, États-Unis: en Louisiane, avec les Cajuns qui veulent préserver leur identité. En ligne. [https://www.youtube.com/watch?v=ijL31NmPiKw]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxviii] Alex Décotte, Louisiane 2010 (5): Parler français. En ligne.
[https://www.youtube.com/watch?v=dYTqI7rF2ys]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxix] Balibar E., Identité Culturelle, identité nationale, Quaderni, 1994, (22), pp.53-65. En ligne. [https://www.persee.fr/doc/quad_0987-1381_1994_num_22_1_1062]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxx] U.S. Environmental Protection Agency, What Climate Change means to Louisiana, August 2016. En ligne. [https://19january2017snapshot.epa.gov/sites/production/files/2016-09/documents/climate-change-la.pdf]. Consulté le 25 juillet 2021.
[xxxi] ICF, The Economic Impact of the Oil and Natural Gas Industry in Louisiana, 2020. En ligne. [https://www.lmoga.com/assets/uploads/documents/LMOGA-ICF-Louisiana-Economic-Impact-Report-10.2020.pdf] . Consulté le 25 juillet 2021.
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